
Les taux sont clairement à la hausse aux Etats-Unis. En Europe, des tensions sont constatées sur les marchés obligataires. Mais comptez sur le chef économiste de la BCE pour (tenter de) calmer le jeu…
Nous ne sommes pas encore en zone d’alerte, mais certains clignotants sont allumés. En Belgique, le taux obligataire à 10 ans a dépassé cette semaine le niveau de 1% alors qu’il naviguait toujours à 0,50% à la mi-décembre. Aux Etats-Unis, le taux à 10 ans se situe à 2,85% et le taux à 30 ans à plus de 3%. Les obligations redeviennent petit à petit compétitives par rapport aux dividendes des actions.
Ce qui peut expliquer le soudain regain de volatilité à Wall Street au cours des dernières séances. D’autant que la Federal Reserve (Fed) américaine s’attend à une remontée de l’inflation. De quoi l’inciter à relever une nouvelle fois ses taux directeurs en mars prochain, sous la houlette de son nouveau président Jerome Powell.
Dans la zone euro, on est encore loin d’une telle situation. Les taux de la Banque centrale européenne (BCE) sont toujours négatifs et l’inflation végète à 1,3% seulement. Cela malgré l’accélération de la croissance économique, au plus haut depuis quelque dix années.
Le scénario noir pour un banquier central européen serait de voir les taux longs soudainement s’envoler alors que la situation économique demeure incertaine.
Le scénario noir pour un banquier central européen serait de voir les taux longs soudainement s’envoler alors que la situation économique demeure incertaine. Ce serait le cauchemar de Peter Praet, le chef économiste de la BCE.
Une telle situation s’était d’ailleurs déjà produite en 2013 lors de l’agitation provoquée par les déclarations de Ben Bernanke annonçant une réduction progressive du programme de rachat d’actifs par la Fed (« taper tantrum »). Les taux longs US avaient bondi. Et de l’autre côté de l’Atlantique, les taux européens avaient commencé à suivre le mouvement alors que la zone euro se débattait toujours avec force pour sortir de la crise.
D’où la naissance à Francfort de cet instrument de « forward guidance » en juillet 2013. Une manière de protéger la zone euro des turbulences venues d’ailleurs. Le « forward guidance », c’est une indication prospective sur la trajectoire des taux d’intérêt directeurs.
À l’époque, la BCE a clamé haut et fort que les taux d’intérêt resteraient bas pendant une période prolongée. Et bingo, cette déclaration a fonctionné, elle a réussi à convaincre le marché: les taux longs ont baissé.
Clarification
Cette semaine, Peter Praet s’est lancé dans un exercice de clarification de la politique poursuivie par la BCE. Il a délivré deux discours importants à Bruxelles, le premier devant le Conseil de l’Union européenne, le deuxième au Cercle de Lorraine.
En gros, la politique de la BCE est déterminée par la combinaison des achats d’actifs sur les marchés, de la fixation des taux directeurs et de la « forward guidance » sur chacun de ces deux instruments.
Mais tant que les rachats d’actifs ne sont pas terminés, il n’est pas question de relever les taux d’intérêt. Voilà qui a le mérite d’être clair.
Cette politique de rachats d’actifs est censée se terminer en septembre. Mais elle peut toujours être prolongée. Prudence et patience sont d’ailleurs les deux mots-clés de Praet. Ils reviennent sans cesse dans son discours. Car oui, les choses vont mieux dans la zone euro, la confiance des agents économiques est grandissante.
On en vient à croire que la BCE ne remontera pas encore ses taux directeurs cette année. C’était d’ailleurs un des récents messages de Mario Draghi.
Mais l’objectif n’est pas encore atteint avec une inflation à 1,3%, assez éloignée de l’objectif de 2%. Rien ne sert donc de se hâter. Tout dépendra des données économiques. Mais Praet en est toujours convaincu: l’inflation repartira vers le haut, tout comme les investissements ont redémarré.
Au passage, il relativise les dissensions supposées entre colombes (qui prônent une politique monétaire souple) et faucons (partisans d’une ligne plus dure). « L’atmosphère est bonne à Francfort. »
On en vient finalement à croire que la BCE ne remontera pas encore ses taux directeurs cette année. C’était d’ailleurs un des messages de Mario Draghi (même s’il est passé un peu inaperçu) lors de la récente conférence de presse de la BCE: « La probabilité est faible que les taux seront remontés cette année. » Bref, prudence et patience…
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